
Sud : Sensibilisation sur l’état-civil
Pour le président de l’ECPY, il faut poursuivre la sensibilisation des populations.
MINTOM (DJA-et LOBO) sensibiliser et renforcer les capacités des élus et autres acteurs sur la problématique des actes d’état- civil. C’était l’objectif des travaux organisés dans la localité de MITOM, département du DJA-et –LOBO, dans la région du sud. A l’initiative de l’Ecole Citoyenne et Politique de Yaoundé (ECPY), les travaux étaient parrainés par le bureau national de l’état-civil. Il ressort en effet de ces assises tenues du 16 au 17 Octobre 2020 que, malgré les récentes réformes adoptées en la matière au Cameroun, il existe toujours un déficit de culture citoyenne, voire une persistance de la population à se faire établir des actes d’état-civil en bonne et due forme. Bien plus, les populations rurales n’ont toujours pas connaissance des enjeux de l’établissement des actes d’état civil. Le fait pour ces catégories vulnérables de vivres dans les ré quelles le taux de scolarisation est très faible, rend plus difficile l’établissement des actes d’état civil. Face à ce constat, l’Ecole Citoyenne et Politique de Yaoundé (ECPY), a lancé depuis 2016 une campagne de sensibilisation sur l’étendue du territoire Camerounais sur le thème : « Mon état civil, ma sécurité, ma citoyenneté »
Pour l’Honorable Vincent de Paul EMAH ETOUNDI, président du bureau exécutif de l’ECPY, « ce projet présente un double intérêt sociopolitique et économique. Sur le plan sociopolitique, la maitrise de l’état civil permet d’assurer certains droits fondamentaux des citoyens en matière notamment d’accès à l’éducation, à la santé et à l’exercice de ses droits civiques ». Alors qu’au plan économique, « la maitrise de l’état civil est un outil de prévision et de planification multiforme indispensable au développement de tout pays »
Synthèse de Jean Francis BELINBI, Cameroun Tribune